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ARTISTES

Edition 2020

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PHILIPPE MANOURY

Philippe Manoury commence la musique à l’âge de neuf ans. Très vite, il compose en autodidacte. Il suit des études de piano avec Pierre Sancan, d’harmonie et de contrepoint à l’École normale de musique de Paris. Au début des années soixante-dix, il s’engage définitivement dans la voie de la composition sur les conseils de Gérard Condé qui l’introduit auprès de Max Deutsch à l’École normale de musique de Paris. Il étudie ensuite la composition également auprès de Michel Philippot et Ivo Malec au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il suit aussi la classe d’analyse de Claude Ballif. En 1975, il entreprend des études de composition musicale assistée par ordinateur avec Pierre Barbaud.

Les œuvres de Karlheinz Stockhausen, Pierre Boulez et Iannis Xenakis forment les premières références de Philippe Manoury. Pour lui, l'acte de composition consiste à mettre en œuvre des capacités de transformation tant du matériau musical que de la perception. Certaines œuvres peuvent s'organiser en un vaste cycle dont chaque pièce se nourrit, en le métamorphosant, du matériau des précédentes, à l’image de la confrontation avec l'ordinateur, de l’instrument seul d'abord (Jupiter, Prix de la meilleure réalisation musicale de la SACEM en 1988, Pluton), puis de l’ensemble de percussions (Neptune) et enfin des solistes et de l’orchestre (La Partition du ciel et de l’enfer) dans le vaste cycle "Sonvs ex machina".

Présent dans les principaux festivals et concerts de musique contemporaine dès l'âge de dix-neuf ans, c’est avec la création de Cryptophonos, par le pianiste Claude Helffer au Festival de Metz en 1974, qu'il se fait véritablement connaître du public. En 1978, il s’installe au Brésil et y donne des cours et des conférences sur la musique contemporaine dans différentes universités. En 1981, de retour en France, il est invité à l’Ircam en qualité de chercheur. Depuis cette époque, il ne cesse de participer, comme compositeur ou professeur, aux activités de l’Institut. Des recherches entreprises à cette époque, naîtra Zeitlauf, pour chœur mixte, ensemble instrumental, synthétiseurs et bande magnétique créé en 1982. En étroite collaboration avec Miller Puckette, il travaille ensuite plus précisément dans le domaine de l'interaction instrument-machine, avec pour but principal le développement de systèmes permettant la simulation et le suivi en temps réel des comportements instrumentaux, et donc l'intégration des phénomènes d'interprétation à la composition musicale même et à l'électroacoustique. Le cycle de pièces interactives « Sonvs ex machina », pour différents instruments et électronique, reste comme l’un des jalons importants de cette histoire, tout comme En écho, pour soprano et électronique.

De 1983 à 1987, Philippe Manoury est responsable de la pédagogie au sein de l’Ensemble intercontemporain. Il est ensuite professeur de composition et de musique électronique au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (1987-1997). De 1998 à 2000, il est responsable de l’Académie européenne de musique du festival d’Aix-en-Provence. Il anime également de nombreux séminaires de composition en France et à l’étranger. De 1995 à 2001, il est compositeur en résidence à l’Orchestre de Paris et, de 2001 à 2003, à la Scène nationale d’Orléans. Entre 2004 et 2012, il enseigne la composition à l'Université de Californie San Diego (UCSD). En 2013,  il est nommé professeur de composition au Conservatoire de Strasbourg et est en résidence à l'Orchestre de chambre de Paris. En 2017, il est professeur invité à la Chaire Annuelle de Création Artistique du Collège de France.

Son œuvre couvre tous les genres : pièces solistes, musiques électronique mixtes (en 2006, On-Iron pour chœur, video et électronique et Partita I pour alto et électronique) musiques de chambre, œuvres pour chœur et pour grand orchestre. Parmi celles-ci, on peut citer Sound and Fury qui a été créée par Pierre Boulez avec les orchestres de Chicago et de Cleveland. Philippe Manoury a également composé quatre opéras : 60e Parallèle, créé en 1998 au Théâtre du Châtelet, K…, d’après Le Procès de Kafka, créé en 2001 à l’Opéra-Bastille (Grand prix de la SACD, Prix de la critique musicale en 2001 et Prix Pierre Ier de Monaco en 2002) La Frontière en 2003, dans le cadre de sa résidence à la Scène Nationale d’Orléans et La nuit de Gutenberg créé à l'Opéra du Rhin de Strasbourg dans le cadre du Festival Musica 2011. Pour ce dernier opéra, Philippe Manoury est nommé Compositeur de l'année aux Victoires de la musique 2012.

Parmi les dernières œuvres de Philippe Manoury on peut noter Terra Ignota pour piano et orchestre dirigé du piano (2007), Abgrund pour grand orchestre (2007), Gesänge-Gedanken, cycle de mélodies sur des textes de Nietzsche pour contralto et petit ensemble (2009), Instants pluriels pour deux groupes instrumentaux (2008), Synapse pour violon et orchestre (2010), les deux quatuors à cordes de 2010, Tensio avec électronique et Stringendo, et Hypothèses du sextuor créé par l'ensemble Accroche Note au Festival Musica 2011. En juin 2012 un concerto pour piano, électronique et orchestre, Echo-daimónon, commande de l’Orchestre de Paris, est créé lors du ManiFeste 2012 de l'Ircam et, en juillet 2012, Partita II pour violon et électronique, lors du Festival Messiaen au Pays de la Meije. En 2017, il travaille ainsi sur Kein Licht, une œuvre lyrique et théâtrale en collaboration avec le metteur en scène Nicolas Stemann (création à la Rurhtriennale et à l’Opéra Comique en 2017). Philippe Manoury continue actuellement la composition de la Trilogie Köln, dont la première partie Ring a été créé par l'orchestre Gürzenich de Cologne en mai 2016, ainsi que l'élaboration de L’Échelle, une installation électronique en temps réel à partir des heures, des jours, et des mois de l’année pour le Théâtre La Scala à Paris (septembre 2018).

Philippe Manoury a été nommé Officier des Arts et des Lettres en 2014 et est membre de l'Académie des Arts de Berlin depuis 2015.

© Philippe Stirnweiss

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MICHAEL SPYRES

Le ténor Michael Spyres est né à Mansfield, dans le Missouri .

En 2009, il fait ses débuts à La Scala où il prend le rôle de Belfiore dans Le Voyage à Reims de Rossini puis New York dans le rôle de Raoul dans Les Huguenots de Meyerbeer .

Il s’affirme dès lors comme l’un des interprètes majeurs du Grand opéra français. La même année, il débute dans le rôle-titre de Candide de Bernstein à l’Opéra de Flandre. Il interprète Tybalt dans Roméo et Juliette de Gounod au Festival de Salzbourg , le rôle-titre de La Damnation de Faust de Berlioz à l’Opéra de Flandre en 2012, le rôle-titre des Contes d’Hoffmann d’Offenbach pour ses débuts au Liceu et Rodrigo dans La Dame du Lac pour ses débuts au ROH de Londres en 2013, ainsi que le rôle-titre de Benvenuto Cellini de Berlioz à l’English National Opera en 2014. Cette année-là, il débute également dans le rôle d’Alfred dans La Chauve-Souris de Johan Strauss à Chicago. En 2015, il se rend au Royal Festival Hall de Londres en Alim dans Le Roi de Lahore de Massenet.

En 2016, il chante le rôle-titre de Mitridate au Théâtre des Champs-Élysées, à Dijon et à La Monnaie et celui du Temps dans Le Triomphe du Temps et de la Désillusion à Aix-en-Provence. Il revient au TCE en 2017 pour son premier Don José dans Carmen de Bizet en version concert, tandis qu'il débute à Munich dans Les Contes d’Hoffmann, à l’Opéra de Paris dans La Clémence de Titus et à Zurich avec le rôle-titre d'Orlando Paladino. En 2018, il incarne Vasco de Gama dans L’Africaine de Meyerbeer pour ses débuts à Francfort, participe à la redécouverte acclamée de La Nonne sanglante de Gounod à l’Opéra Comique, prend le rôle de Fernand dans La Favorite au Liceu et celui de Florestan dans Fidelio au TCE. Puis, en 2019, Il débute au Théâtre de la Vienne en Lucinius dans La Vestale de Spontini et à l'Opéra de Vienne grâce à La Cenerentola. 

En 2020/2021, Michael Spyres chantera Arnold dans Guillaume Tell en septembre à Dresde, où il retournera en mars en Duc de Mantoue dans Rigoletto. Il chantera le rôle-titre de La Damnation de Faust à Florence en janvier, juste avant de prendre le rôle de Ferrando dans Cosi fan tutte en concert au TCE.

© Marco Borrelli / OnP

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JEAN-FRANÇOIS HEISSER

Chambriste, Jean-François Heisser a bien évidemment parcouru tout le répertoire avec des partenaires tels que les Quatuors Ysaye, Lindsay et Pražák. Si son enregistrement des sonates de Bartok avec Peter Csaba (Praga) demeure aujourd’hui incontournable, il a aussi beaucoup défendu le répertoire à 4 mains et 2 pianos. Il reste un des partenaires les plus demandés tant par des artistes confirmés que par la jeune génération.

Directeur musical, il développe depuis 2001 le projet de l’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine qu’il a hissé au plus haut niveau des formations de chambre françaises, ainsi qu’en attestent les enregistrements réalisés pour le label Mirare : la version primitive de L’Amour Sorcier de Falla et le Kammerkonzerte de Berg, salués unanimement par la presse, sont désormais des références. Fin 2017 est parue l’intégrale des Concertos pour piano de Beethoven (Jean-François Heisser piano et direction), fruit d’un long travail et d’une longue maturation avec les musiciens de l’orchestre.

Directeur artistique, sa complicité avec les Editions Actes-Sud l’a conduit à assurer la programmation des Soirées Musicales d’Arles. A partir de 2015, il est conseiller artistique du Festival de l’Orangerie de Sceaux. Enfin, pour perpétuer l’œuvre et le souvenir de son maître Vlado Perlemuter, interprète « historique » des grands compositeurs français, Jean-François Heisser est Président de l’Académie internationale Maurice Ravel, haut lieu de formation de jeunes talents. Il est également le directeur artistique du Festival Ravel en Nouvelle-Aquitaine depuis Août 2017.

© Thomas Chapuzot

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QUATUOR DIOTIMA

Le Quatuor Diotima, qui est aujourd’hui l’un des plus demandés à travers le monde, est né en 1996 sous l’impulsion de lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Son nom illustre une double identité musicale : Diotima est à la fois une allégorie du romantisme allemand – Friederich Hölderlin nomme ainsi l’amour de sa vie dans son roman Hyperion- et un étendard de la musique de notre temps, brandi par Luigi Nono dans  Fragmente-Stille, an Diotima.

Le Quatuor Diotima a travaillé en étroite collaboration avec quelques-uns des plus grands maîtres de la deuxième moitié du vingtième siècle, au premier rang desquels Pierre Boulez (qui a révisé à son intention le Livre pour Quatuor) et Helmut Lachenmann. Il commande ou suscite les créations des plus brillants compositeurs de notre temps, tels Toshio Hosokawa, Miroslav Srnka, Alberto Posadas, Mauro Lanza, Gérard Pesson, Rebecca Saunders ou encore Tristan Murail.

En miroir de la musique d’aujourd’hui, le Quatuor Diotima projette une lumière nouvelle sur les grandes œuvres romantiques et modernes, en particulier Beethoven, Schubert, la triade viennoise avec Schoenberg, Berg et Webern, ou encore Janáček, Debussy, Ravel et Bartók.

Sa riche discographie, où se distinguent notamment ses interprétations des quatuors de Bartok ainsi que de l’Ecole de Vienne et la version définitive du Livre pour Quatuor de Pierre Boulez (chez Megadisc) est régulièrement saluée par les plus prestigieuses récompenses de la presse internationale : Diapason d’Or (à cinq reprises, dont deux Diapason d’Or de l’année), Choc de l’année Classica, ffff Télérama, Editor Choice de Grammophone, Séléction de Strad…

© François Rousseau

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QUATUOR DIABELLI

À l’origine du Quatuor Diabelli se trouve une exigence d’authenticité alliée à un désir d’élargir le concept du concert.
Les quatre concertistes qui l’ont fondé tout récemment viennent d’expériences et d’horizons très variés – autant dans le parcours professionnel (études et vies artistiques à Vienne, Utrecht, Cracovie, New York, Sidney, etc.) que dans les choix artistiques (Orchestre Baroque de la Communauté Européenne, Ensemble Intercontemporain, Les Siècles, Orchestre de Chambre de Vienne, LSO, Le Concert d’Astrée, Opéras de Paris, Montpellier, etc.) – et partagent le même élan pour la création et la prise de risque.
Après un début à la Comédie de Montpellier, le Quatuor Diabelli est programmé à la première édition du Festival des Volques, au Musée de la Romanité et à l’Hôtel de Bernis à Nîmes.
Grâce au CRR de Montpellier et au Théâtre de Nîmes, les Diabelli sont déjà connues dans la région par leurs actions culturelles (Ehpad, Maison de l’Abbé Pierre, etc.).
Elles jouent sur instruments d’époque.

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MATHIEU PORDOY

Mathieu  Pordoy est un pianiste et chef de chant français. Demandé à l’international, il a été invité dans les plus grands théâtres, notamment au Wiener Staatsoper (pour la version complète de Don Carlos), l’Opéra National de Paris (pour les Huguenots et l’enfant et les Sortilèges) et l’Opéra de Zurich (pour Les Contes d’Hoffmann).
Très intéressé par l’enseignement, il a été invité à encadrer de jeunes chanteurs par Joan Dornemann à l’International Vocal Art Institute Tel-Aviv et Montréal, ainsi qu’aux académies du Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, de l’Opéra de Paris, et du Festival d’Aix.
La saison dernière, Mathieu a fait son double début au Carnegie Hall de New York dans Lélio de Berlioz sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, et en récital avec Sabine Devieilhe, alors remarqué par le New York Times comme « un partenaire superbe, dont le talent artistique a contribué à faire de ce récital un moment privilégié de musique de chambre ».
Il a aussi donné une série de récitals avec son complice le ténor Michael Spyres aux Opéras de Bordeaux et Francfort, ainsi qu’au Festival de Lanaudière au Québec, et à La Corogne en Espagne.
Spécialiste du répertoire français, l’Opéra Comique, La Monnaie de Bruxelles, l’Opéra de Monte-Carlo, le Théâtre des Champs-Elysées, Les Chorégies d'Orange, le London Symphony Orchestra, l’Opéra de Cologne, le sollicitent régulièrement pour prendre part à leurs productions.
Mathieu Pordoy a travaillé sous la direction de chefs d’orchestre tels que : Sir John Eliot Gardiner, Daniele Gatti, François-Xavier Roth, Alain Altinoglu, Fabio Luisi, Evelino Pido, Gianandrea Noseda, Mikko Franck…

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LAËTITIA RINGEVAL

Laetitia débute le violon à l'âge de 5 ans au CNR de Douai.C'est auprès de Maurice Moulin qu'elle suivra son cursus à Paris avant d'intégrer en 2000 la classe de Gérard Jarry puis d'Ami Flammer et Frédéric Laroque au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Les rencontres avec des chefs de renom comme M.W.Chung, E.P.Salonen, G.Dudamel, E.Krivine ou encore P.Boulez ont confirmé son amour pour la musique d'orchestre.

C'est avec l'ensemble Les Pléiades qu'elle rassemble ces amours musicales.

Issu de l'orchestre Les Siècles (direction F.X Roth) dont elle est membre depuis sa création, Les Pléiades est un sextuor jouant sur instruments historiques.

Laetitia aime autant la recherche des couleurs du passé que la transmission et le partage avec la jeunesse pour la musique de demain; elle est particulièrement active avec les jeunes générations en travaillant notamment avec la Philharmonie de Paris lors de nombreux projets pédagogiques. Très engagée dans la découverte et la pratique de la musique par le plus grand nombre et à l'instar des Siècles, orchestre citoyen, elle intervient très régulièrement dans les écoles, les hôpitaux, les associations et autres collectivités autour de programmes pédagogiques ludiques et participatifs.

Elle est également  invitée par de nombreux orchestres français en tant que soliste et co-soliste (Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National d'Ile de France, Orchestre Victor Hugo Franche Comté, Orchestre de chambre Nouvelle Aquitaine).

© Julien Durancer

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LÉA HENNINO

Reconnue comme l'une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa est une partenaire de

musique de chambre recherchée. Elle collabore avec des artistes tel que Quatuor Modigliani, Eric

Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, Francois Salque,

David Kadoush, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier

Capuçon, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis

Pascal...sur de grandes scènes internationales et festivals.

En 2014, elle prend notamment part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de

Mozart au côté de Gérard Caussé, Clemens Hagen, Alina Ibragimova et Renaud Capuçon, qui

l'invite régulièrement aux Festival de Pâques d'Aix en Provence.

En 2016, elle fait ses débuts avec l'orchestre philharmonique de Hradec Kralové en République

Tchèque dans le concerto rhapsodie de Martinü et joue la symhonie concertante de Mozart avec le

violoniste Gilles Colliard et l'Orchestre de chambre de Toulouse en 2018. En 2019, l'Orchestre de

Picardie l'invite à tenir la partie d'alto solo du poème symphonique de Don Quichote de Strauss, au

côté du violoncelliste Sébastien Hurtaud et dirigé par Arie Van Beck. Cette saison, elle est invitée à

jouer le double concerto de Wranitzky avec l'altiste Jonathan Nazet de l'Opera National de Paris,

l'orchestre Senza Sordini et le chef Alain Gourdeau.

Depuis 2016, Léa est également artiste associé d'i gardini, collectif d'artistes engagés, réunis par le

pianiste David Violi et la violoncelliste Pauline Buet autour d'une sensibilité commune. Espace de

liberté et d'exploration, i giardini s'inspire de la variété des sonorités et personnalités de l'ensemble

pour révéler un univers romantique unique conjuguant exigence musicale et ouverture à toute forme

d'expression. Leur dernier enregistrement Nuits en collaboration avec la chanteuse Véronique Gens

parait au printemps 2020.

Elle est aussi une invitée régulière du Centre de musique de chambre de Paris, salle Cortot. La

troupe réinvente le concert sous forme de spectacle où les musiciens jouent de mémoire et

valorisent le répertoire par une mise en espace dirigée par le violoncelliste Jérome Pernoo.

Léa est une musicienne appréciée de l'ensemble Les Dissonances, créé par le violoniste David

Grimal et poursuivant un cycle de recherche artistique consacré au grand répertoire de chambre et

symphonique, en s'émancipant de la direction d'un chef. Les musiciens sont animés par le désir commun d'une collaboration collégiale fondée sur l'écoute et le partage.

© Isivierti Photography

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CHRISTIAN LABORIE

Christian Laborie débute ses études musicales au Havre, sa ville natale, et les
poursuit au CNSMD de Lyon dans la classe de Jacques Di Donato. Depuis 1997, il
partage son temps entre la pratique des musiques improvisées et de la musique
contemporaine auxquelles il voue une affection particulière, ainsi qu’à la musique de
chambre et à l’orchestre.
Ces multiples expériences et la curiosité qui l’anime l’ont mené ensuite à aborder
l’interprétation du grand répertoire symphonique sur instruments historiques, au sein
notamment de l’orchestre Les Siècles dont il est le clarinettiste solo.
Attentif aux pratiques amateurs et fervent soutien depuis l’enfance des orchestres
d’harmonie dont il est issu, il enseigne au conservatoire de Rive de Gier (Loire)
depuis 2003.

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ARIANE LALLEMAND

  1. Saluée par le New York Times comme “une superbe artiste”, nominée aux

Grammy Awards et lauréate du Prix Chamber America avec le Contrasts Quartet,

Ariane Lallemand est une violoncelliste aux multiples facettes. En quinze ans

passés aux Etats-Unis, elle s’est produite en tant que soliste et chambriste à

Carnegie Weill Hall, Alice Tully Hall, Avery Fisher Hall, ainsi que dans de nombreux festivals de

musique contemporaine et baroque à’international.

Lauréate de la Bourse Lavoisier et des concours de Cologne, Barcelone,

Mendelssohn, Five Towns, Mannes College et Epernay, Ariane Lallemand a

commandé, créé et enregistré plusieurs œuvres contemporaines, s’est produite

abondamment avec les chorégraphes Mark Morris, Benjamin Millepied, etc...

En France, elle joue au sein des Talens Lyriques, du Concert d’Astrée, à l’Opéra de

Paris, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’ECYO et les Siècles.

Au sein de l’agence Quartem, elle est en duo avec la claveciniste Violaine Cochard

sur violoncelle baroque. Ariane joue régulièrement en duo avec le pianiste Alan

Kenneth et le claveciniste Yvon Reperant.Elle est membre fondateur du Quatuor

Diabelli depuis 2019, sur instruments d'époque.

Diplômée du CNSM de Paris,

Mannes et Freiburg, elle a étudié avec Timothy Eddy, Christoph Henkel, Xavier

Gagnepain, Philippe Muller et suivi des master classes avec Natalia Gutman,

Anner Bylsma, Paul Tortelier et János Starker. Professeur de violoncelle au CRR

de Mont pellier depuis 2015, et a été en résidence dans de nombreuses universités américaines.

© Karine Péron

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CAROLE ROTH-DAUPHIN

Titulaire du Doctorat en alto du CNSM de Lyon et du Certificat d’Aptitude à l’enseignement en 1996, sa vie d'interprète l'a conduite à jouer au sein de l'Opera de Paris, l'Orchestre de Paris, l'Orchestre Philarmonique, l'Opera de Lyon et l'Ensemble Intercontemporain.

Très engagée dans les actions pédagogiques les plus diverses, elle est actuellement coordinatrice pédagogique nationale du projet Demos pour la Philharmonie de Paris et professeure d’alto et de pratiques collectives au CRR de Paris depuis 1996.

Membre de l’orchestre Les Siècles dirigé par FX Roth depuis 2004, elle mène une carrière de musicienne d'orchestre et de chambriste à travers le monde.

Au sein de cet orchestre, elle fonde avec ses collègues le Sextuor à cordes Les Pléiades , ainsi que le trio avec récitant Journal Romantique, avec lesquels elle se produit régulièrement dans les festivals tels que Festival Berlioz, Musicales de Normandie, Amuz d'Anvers, Musica Nigella , Aldeburgh en Grande Bretagne , ainsi que sur les scènes nationales : Grand Théâtre de Nîmes, Théâtre National de Sénart, Cité de la musique de Soissons, théâtre de Versailles, Lorient, Auditorium du musée d’Orsay, etc…

Avec Les Pléiades, Carole Dauphin aime élaborer des programmes pédagogiques pour les écoles, les hôpitaux, les prisons afin de faire vivre la musique auprès de tous les publics .

Depuis 2019, elle travaille en ateliers de création musicale auprès de la pension de famille de l’Abbé Pierre à Nîmes, en partenariat avec le théâtre Bernadette Lafont.

Elle est membre du quatuor Diabelli sur instruments d’époque.

En 2020, elle fonde avec son mari François-Xavier Roth et la pianiste Pascale Berthelot le Festival de Musique(s) Les Volques à Nimes.

© Jean Radel

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PASCALE BERTHELOT

Pascale Berthelot développe son travail de recherche pianistique et sonore à partir de son interprétation d’œuvres majeures de musique classique et contemporaine, de sa rencontre avec de nombreux compositeurs, artistes de différentes disciplines et de son expérience d’enregistrement discographique. Son répertoire très ouvert et aventureux dessine au fil des années une sensibilité teintée d’éclectisme baroque.
Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans les classes de piano, interprétation et analyse du répertoire XX-XXIème siècle et pédagogie ainsi que de l’institut de formation et de
recherche en art-thérapie Profac, Pascale Berthelot est pianiste concertiste, improvisatrice, professeure d’enseignement artistique et art-thérapeute certifiée, membre de la Société Française de psychopathologie de l’expression et d’art-thérapie (SFPEAT).
Elle a étudié principalement la musique avec Bernard Flavigny (disciple d’Alfred Cortot et de Serge Koussevitzky), Eric
Heidsieck et Claude Helffer. Boursière du centre Acanthes et lauréate de la fondation Cini de Venise – Archivio Luigi Nono, elle a également bénéficié des conseils précieux de musiciens et pédagogues reconnus tels que Dominique Merlet, Yvonne Loriod, Roger Muraro, Pierre-Laurent Aymard et de compositeurs tels que Brian Ferneyhough, Toshio Hosokawa, Tristan Murail, Ivan Fedele, Klaus Huber, Philippe Manoury, Marco Stroppa, M. A. Dalbavie, Gilbert Amy,
Betsy Jolas, Peter Ablinger, Gérard Pesson et Alvin Lucier.
Invitée à se produire en tant que soliste ou en formations de chambre, elle a fait entre autres la création d’œuvres pour
piano solo ou piano et ensemble d’Ivan Fedele, Roger Reynolds, Tim Hodgkinson, Daniel D’Adamo, Chris Newmann, Michael Pinter, Klaus Huber, Jennifer Walshe, Michaël Maierhoff, Hauke Harder, Daniele Venturi, Loïc Guénin, Gérard Pesson. Elle a collaboré avec la compagnie de danse de Benjamin Millepieds LA Dance project et Laurent Pichaud ( X-Sud), avec les artistes plasticiens Marie Denis, Jean-luc Moulène, Isa Melsheimer et a joué au sein d’installations hybrides du collectif Berlinois LOSE COMBO, mêlant performance, concert, son, lumière et vidéo dans des espaces temporels délimités singulièrement.
Elle a enregistré pour Sony, Mode Records et collabore depuis 2008 avec le label La Buissonne de Gérard de Haro édité en France et à l’international par ECM , en tant que musicienne et directrice artistique de la collection Cuicatl dédiée aux musiques contemporaines, récompensée par l’Académie Charles Cros et saluée
internationalement par la critique.

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ERIKO MINAMI

Eriko Minami a étudié le piano avec Keiko Matsubara et Yukari Nabata au Lycée Musical de
Yuhigaoka. C’est après avoir obtenu son diplôme qu’elle décide de venir compléter sa
formation en France. Elle a étudié auprès de Germaine Devèze et intègre les CRR de
Versailles (avec Edda Erlendsdottir et Jean-François Gonzales) et de Paris (avec Brigitte
Bouthinon-Dumas). À 22 ans, elle choisit de donner une nouvelle direction à son parcours en
optant pour les percussions. Elle travaille la percussions avec Alain Bouchaux puis Frédéric
Macarez et Éric Sammut pour le marimba au CNR de Paris.
Actuellement, elle est membre de l’orchestre Les Siècles et Ensemble Musica Nigella en tant
que percussionste et pianiste.
Elle collabore régulièrement avec d’autres formations
telles que l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon, Les Musiciens du Louvre, Opéra de Rouen.
Elle est également intervenant au sein de La Philharmonie de Paris depuis 2015 et projet Démos depuis 2018.
Elle est pianiste du Trio Journal Romantique depuis 2016 et invité à la festivale Berlioz, Les
Musicales de Normandie et Le Festival Musica Nigella.

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CAROLINE FLORENVILLE

Longtemps partagée entre son amour pour la danse et celui pour le violon, c’est  en  1991 que Caroline décide de se consacrer entièrement à la musique.

 Elle intègre le conservatoire supérieur de Paris en 1996 dans la classe de Suzanne Guessner où elle  obtient une médaille d’or de violon ,ainsi que son diplôme d’état de professeur.

 Cette même année elle décide de partir de Paris afin d’enrichir ses connaissances musicales et se présente à la Guildhall School Of Music And Drama de Londres où elle intègre la classe du professeur Yfrah Neaman en cycle de perfectionnement. 

Tombée amoureuse de cette ville et de son bouillonnement culturel, elle  reste finalement trois années durant lesquelles elle enseigne la musique de chambre à la Junior School de la Guildhall, se produit en sonate et en soliste avant de revenir en France, à Paris fin 2002. Elle est aujourd’hui co-chef d’attaque de l’Orchestre  Les Siècles  dirigé par François Xavier Roth, co- soliste de la Compagnie lyrique Opéra Eclaté  et second violon de l’ensemble Les Pléiades.

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MARION RALINCOURT

Marion Ralincourt est une flûtiste polyvalente et curieuse: avide de rencontres et de projets forts, sa vie musicale se partage entre ses activités de musicienne d'orchestre, de chambriste et de soliste, avec un appétit égal pour tous les répertoires.

Musicienne d’orchestre passionnée, elle est flûte solo de l’incontournable orchestre Les Siècles(dir. François-Xavier Roth), formation unique au monde réunissant des musiciens capables d’utiliser les instruments spécifiques à chaque époque, mettant ainsi en perspective plusieurs siècles de création musicale. Au sein des Siècles, Marion participe à moult enregistrements, dont, dernièrement, Daphnis et Chloé (Ravel) et le Prélude à l'Après-Midi d'un Faune (Debussy) tous deux encensés par la critique.

Férue de musique de chambre, elle crée en 2005 le Duo Harpéole avec la harpiste Lucie Garnier (harpe solo de l'ONBA). En 2011, elle intègre le prestigieux Quintette à vent Aquilon (1er prix ARD Munich 2006) au sein duquel elle enregistre plusieurs albums, dont le dernier « Saisons » : CD conçu de façon la plus écologique possible qui milite pour un monde plus vert et incite de manière ludique les auditeurs à prendre soin des abeilles. Au sein de l’orchestre Les Siècles, Marion est à l’initiative du Quintette à vent des Siècles, un des rares quintettes à vent à se produire sur instruments d’époque.

Marion s'est produite en soliste avec les Berliner Philharmoniker (...Explosante fixe... dir. Pierre Boulez), Les Siècles, l'Ensemble Intercontemporain, l'Orchestre de la Fondation Gulbenkian, le Navarra Symphony Orchestra, l'Orchestre Lyrique Avignon Provence et les orchestres symphoniques de Timisoara et de Cracovie.

Marion est lauréate de nombreux concours internationaux: 1er prix du Concours International de Cracovie et prix spécial de la meilleure interprétation du Concerto de Penderecki (2005), 3ème prix du Concours International Carl Nielsen (2006), mention spéciale du Concours Jean- Pierre Rampal, lauréate du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes. Alain Duault lui a consacré son émission de télévision "Toute la musique qu'ils aiment" sur France3.

Elle est diplômée du CNSM de Paris en 2004 (Premier Prix à l'unanimité première nommée), et a effectué ensuite deux cycles de Perfectionnement (Soliste et Musique de Chambre) dans les classes de Sophie Cherrier et David Walter.

Dans ses projets à venir figure la sortie d'un album solo autour des oeuvres de J.S. Bach et S. Reich interprétées sur double instrumentarium (moderne et baroque).

© Michel Nguyen

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AUDE PERIN-DUREAU

Violon solo de l’Orchestre National de Montpellier depuis 2002, Aude Périn-
Dureau s'est depuis produite en tant que Konzertmeister avec des orchestres
tels que l'Orchestre de Chambre d'Auvergne, l'Opera de Rouen, le Royal
Liverpool Philharmonic Orchestra, le Western Australia Symphony Orchestra,
l’Adelaïde Symphony Orchestra, le Malaysian Philharmonic Orchestra, le
Hong Kong Philharmonic Orchestra, le Royal Scottish Symphony Orchestra et
l’ Orchestre Symphonique de la BBC Ulster, sous la direction de chefs tels que Emmanuel Krivine, Mickael Schonwandt et Lawrence Foster.
En 1992, elle obtient un Premier Prix en violon et en Musique de chambre au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis en 1996 un
diplôme de postgraduate de l’Université d’Utrecht, Pays-Bas. Elle étudie ensuite à la Hochschule de Vienne jusqu’en 2002.
Aude Périn-Dureau est lauréate du Concours International de Musique de
Chambre d’Illzach, du Mécénat Musical de la Société Générale, ainsi que du
Concours international T. Wronsky de Varsovie. Elle a fondé en 2004 le
quatuor à cordes George Sand et s’est produite en Musique de Chambre avec
des musiciens tels que Auréle Nicolet, Tabor Takacs, Colin Carr. Elle a été
l’invitée de nombreux festivals, Budapest, Portogruaro, Pressia Cove,
Schleswig-Holstein Musik Festival, et donné de nombreux concerts, récitals
ou concerts de musique de chambre en Europe, en Australie, au Koweit, en
Russie, en Israël et aux Etats-Unis.
Depuis 2004 elle enseigne le violon au Conservatoire à Rayonnement Régional
de Montpellier. Dans le cadre de la saison de l'Orchestre National de
Montpellier, elle se produit régulièrement en tant que chambriste et soliste, dans des répertoires allant de Bach à Mendelssohn, Berio, Dusapin et Segerstam.
Depuis 2020 elle fonde le quatuor à cordes Diabelli sur instruments
d’époque.

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AMARYLLIS JARCZYK

Amaryllis Jarczyk est née dans une famille de musiciens et vit la musique avant tout comme un moment d’échange et créateur de lien. C’est dans cet esprit qu’elle joue aujourd’hui du violoncelle au sein de plusieurs ensembles de musique de chambre, dont l’Ensemble Hexaméron, avec qui elle interprète le répertoire de la musique de salon du 19e siècle. Depuis 2016, elle  fait également partie du sextuor à cordes Les Pléiades qui est particulièrement investi dans de nombreuses actions culturelle auprès des jeunes et a enregistré récemment un disque pour Nomad Music/Les Siècles. Enfin, elle a créé en 2017 le Trio Jarczyk-Orenstein qui s’est produit au Festival de Saintes.

Par ailleurs, Amaryllis est régulièrement invitée au sein de l’orchestre Les Siècles, La Grande Écurie et la chambre du Roy, ou encore l’orchestre des Champs-Élysées. Elle participe avec eux à de nombreuses tournées en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

Originaire de Montréal, elle s’est d’abord formée à l’université McGill auprès de Matt Haimovitz, puis au Conservatoire National Supérieur de Lyon chez Yvan Chiffoleau. Elle s’est ensuite spécialisée dans l’interprétation sur instruments d’époque à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Christophe Coin et à l’Abbaye aux Dames de Saintes auprès de Hilary Metzger.

Amaryllis a été nominée en 2011 pour un Grammy Award avec l’ensemble Uccello et son professeur et collègue Matt Haimovitz, et a enregistré depuis de nombreux disques avec Les Siècles et plusieurs autres ensembles et orchestres français.

© Elam Rotem

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GILBERT NOUNO

Compositeur, artiste sonore, performer et chercheur à l’IRCAM. Gilbert Nouno vit et travaille à Paris. En 2011 il est lauréat de la Villa Médicis, Académie de France à Rome et de la Villa Kujoyama à Kyoto en 2007. Sa musique, liée aux arts visuels et aux technologies numériques, traverse constamment les frontières de l’écriture et de l’improvisation.
En tant qu’artiste visuel sous le nom de Til Berg, il combine la synesthésie des arts sonores et des autres médias. À partir de musiques et de sons il génère des visuels abstraits et minimalistes avec des médium traditionnels et numériques comme la lithographie et la vidéo. Ses travaux ont été montrés à Paris à l’institut de création Ircam, à Rome et à Florence à la fondation pour les arts contemporains Fabbrica Europa 2012.
Gilbert Nouno est professeur de composition à Londres au Royal College of Music, et professeur invité par le DAAD à Detmold (Allemagne). Il enseigne les arts sonores numériques à l’université de Goldsmiths à Londres où`il est également chercheur invité, le live electronics & computer music design à l’Ircam et la composition électronique aux cours internationaux d’été de Darmstadt en 2014.
Gilbert Nouno a collaboré avec de nombreux artistes de styles et d’horizons divers comme Pierre Boulez et l’orchestre Philharmonique de Berlin, Michael Barenboim aux BBC Proms/Royal Albert Hall de Londres, George Benjamin et le London Sinfonietta, Jonathan Harvey et le Quatuor Arditti, le saxophoniste de jazz Steve Coleman, le flutiste Malik Mezzadri et la chorégraphe Susan Buirge

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GRÉGOIRE PONT

Grégoire Pont est un illustrateur / animateur passionné par la musique classique, notamment du XXe siècle comme Debussy, Ravel et Stravinsky.

Il s’attache à rendre leur musique accessible aux enfants par le biais de l’illustration animée. Il a

ainsi créé une nouveau concept de spectacle baptisé Cinesthetique où il dessine et anime des

images en direct sur scène, une expérience exceptionnelle où musique et vidéo interagissent à la

mesure près. Concerts sold-out à travers le monde.

Ma mère l’oye (Ravel) au Royal Festival Hall de Londres et à la Philharmonie de Paris, Gurrelieder

(Schönberg) à Göteborg, La Mer (Debussy) au Suntory Hall de Tokyo, Concerto pour orchestre

(Bartók) avec l’Orchestre symphonique de la SWR, La Pastorale de Beethoven à Fayetteville aux

États-Unis, la boîte à joujoux à l'opéra de Rouen et la Philharmonie de Paris avec André

Manoukian...

Il a travaillé avec des chefs de renommée mondiale tels François-Xavier Roth, Kent Nagano,

Kazushi Ono, Marko Letonja...

Le Musée d’Art Moderne Louisiana (Danemark) lui a commandé quatre court métrages

d'animation sur des musiques contemporaines telles que Disco Toccata et Petit Carnivore de

Guillaume Connesson, le concerto pour flûte de Marc-André Dalbavie.

En 2016, il fait sa première incursion dans le domaine de l’opéra avec une mise en scène avec

projections magiques de L’Enfant et les sortilèges (Ravel) à l’Opéra de Lyon reprise en 2019 à San

Francisco, Limoges, Cincinatti, Muscat, Lyon... Il a créé L'heure espagnole en 2018 avec la même

technique et le même succès,Carmen avec l'orchestre de Lille, dirigé par Alexandre Bloch et "La

lune" d'après les frères Grimm musique de Carl Orff en mars 2020.

Prochain projets: Les variations Enigma à Hong-Kong, Le songe d'une nuit d'été à l'Opéra de

Rouen, Hansel et Gretel à l'opéra de Cologne et The Snow Queen d'Abrahamsen à l'Opéra du

Rhin.

© Jerome Tripier Mondancin

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ANNE-MARIE REGNAULT

Anne-Marie Regnault est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Pavel Vernikov.
Elle a également étudié avec Jean-Walter Audoli, Jacques Ghestem et Hortense Cartier-Bresson, et a suivi l’enseignement de Maya Glezarova lors de nombreuses masterclasses en France et en Italie.
Elle suit parallèlement des études universitaires jusqu’à l’obtention d’une maîtrise de philosophie. Elle est professeur de violon au conservatoire à rayonnement régional de Montpellier depuis 2003.
Passionnée de musique de chambre, elle reproduit régulièrement au sein de diverses formations, et notamment du quatuor George Sand, avec Aude Périn-Dureau, Aurélie Souvignet et Yves Potrel depuis 2004.
En 2018 elle fonde avec Aude Périn-Dureau, Carole Dauphin et Ariane Lallemand le quatuor Diabelli sur instruments d’époque

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LES PLEIADES

Les Pléiades, ensemble fondé en 2011 par six musiciennes de l'orchestre Les Siècles, proposent en parcourant le répertoire du sextuor à cordes, un voyage dans le temps, traversant les époques sur instruments historiques. Engagé dans des projets aussi variés que leurs théâtres de représentations, créateur de nouveaux concepts de concerts avec des artistes tels que François Dumont, Isabelle Druet, Sandrine Piau, Les Cris de Paris, la compagnie de danse 48 de Dominique Brun, l'illustrateur numérique Grégoire Pont, le musicien-comédien Emmanuel Bénèche, le metteur en scène Benjamin Lazar. L'ensemble est invité à se produire au théâtre de Nimes, Scène Nationale de Beauvais, au théâtre de Sénart, Cité de la Musique de Soissons, au Musée d'Orsay, festival du Méjan à Arles, ainsi qu'à l'étranger ( Shanghai, Guanajuato, Anvers). Les Pléiades ont également développé une activité emblématique de l'esprit qui les anime en proposant  des programmes pédagogiques variés aux écoles et aux divers centres sociaux. Cette activité pédagogique est leur image: un moment d'intensité et d'échange avec le public. L'atelier proposé est un vivier de gestes rapportés au corps qui, à l'aide d'une présentation active et ludique, fait entrer le public dans l'univers sonore sans autre outil que les sens.

Artistes: Prestations
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